Neuchâtel (awp/ats) - Les demandes de brevet relatives aux technologies solaires appliquées à l'horlogerie ont augmenté de 9,6% sur un an en 2014, dernière année disposant de statistiques complètes. Au total, 101 requêtes ont été déposées cette année-là dans le monde.

La première demande de brevet sur ce sujet avait été déposée en 1970 par la compagnie japonaise Seiko Epson, relève une étude de Centredoc, une coopérative basée à Neuchâtel, spécialisée dans la collecte, l'analyse et la synthèse d'informations stratégiques et opérant notamment pour l'industrie horlogère. Depuis lors, 1217 familles de brevets ont été publiées.

LE JAPON EN TÊTE

Avec 870 familles, soit 71% du total, le Japon est le leader incontesté par rapport au nombre de dépôts de brevets sur le sujet. En seconde position se trouve la Chine (169 familles, 14% du total), suivie par les Etats-Unis (58 familles, 5%). La Suisse se classe 4e, avec 28 familles de brevets, pour 2% du total.

Malgré un départ tardif (2006), la Chine est le second pays d'origine des dépôts de brevets, avec une croissance de 42% en 2014. A titre de comparaison, le Japon a crû de 6% entre 2013 et 2014. Au final, huit des dix premiers déposants de brevets sont basés au Japon, note Centredoc.

Citizen est la marque ayant effectué au total le plus grand nombre de dépôts de brevets, passant devant Seiko Epson en 1996. Ces deux sociétés affichent un total combiné de 566 familles de brevets, soit 46% de l'ensemble des demandes publiées dans le monde en relation avec les montres solaires.

UNE SEULE ENTREPRISE SUISSE

Avec 31 demandes de brevet, Swatch Group se classe 6e de la liste des principaux déposants. Il s'agit de la seule entreprise européenne du top 10 et l'une des deux seules non asiatiques, l'autre étant l'américaine Qualcomm. Swatch Group a été la troisième société à se lancer dans le dépôt de brevets sur les montres solaires en 1976, après Seiko (1970) et Citizen (1973).

Au total, 37% des brevets liés aux montres solaires ont pour objet les cellules solaires elles-mêmes et 35% portent sur l'intégration des cellules sur ou sous le cadran d'une montre. L'intégration des cellules sur le bracelet est un sujet plus récent, mais connaît une forte activité, notamment en Chine, et se situe en 3e position.

ats/lk