Swatch dévisse de près de 2% à Zurich, alors que le patron de l'horloger suisse, Nick Hayek, aurait sérieusement songé à un retrait de la cote, selon Aurel BGC qui cite un article du SonntagsBlick.

Le bureau d'études explique qu'il l'aurait envisagé en particulier après la décision de la BNS de mettre fin au cours plancher de 1,20 franc suisse pour un euro. 'Mais il faudrait endetter Swatch pour payer les minoritaires, ce qui ne semble pas d'actualité', précise-t-il toutefois.

Les décisions récentes de la Banque Nationale Suisse et de la BCE ont d'ailleurs conduit Bryan Garnier à abaisser sa valeur intrinsèque ('fair value') de 535 à 430 francs sur Swatch, tout maintenant sa position 'neutre'.

Le courtier souligne en effet que Swatch publie ses comptes en francs suisses, alors qu'il réalise 88% de ses ventes en dehors de son pays d'origine, ce qui implique donc un impact négatif massif de transaction et de conversion.

Le broker note aussi qu'environ 80% des coûts des produits vendus sont libellés en francs suisses, et que 30 à 40% des montres vendues relèvent des segments entrée et milieu de gamme, où les hausses de prix sont plus difficiles à mettre en oeuvre.

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