Cette restructuration touchera principalement la division "Financial & Risk" et les services informatiques, administratifs et généraux regroupés au sein de l'entité "Enterprise, Technology & Operations", a précisé le groupe d'information, qui emploie environ 48.000 personnes dans le monde selon un porte-parole.

"Nous prenons ces mesures aujourd'hui parce que nous y voyons l'opportunité de faire tomber des barrières internes, de nous rapprocher de nos clients et de gagner en souplesse", a déclaré le directeur général, Jim Smith.

Thomson Reuters est la maison mère de Reuters News. Les effectifs rédactionnels du groupe ne diminueront pas, a précisé la direction dans une note aux salariés.

Le groupe a également fait état d'une légère baisse de son bénéfice net au troisième trimestre, à 286 millions de dollars (283 millions d'euros), soit 36 cents par action, contre 293 millions (36 cents par action) un an auparavant.

Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action atteint 54 cents. Les analystes financiers prévoyaient en moyenne un bénéfice par action de 47 cents selon le consensus Thomson Reuters I/B/E/S.

Le chiffre d'affaires trimestriel a augmenté de 1% hors effets de changes à 2,74 milliards de dollars mais il a stagné une fois les effets de change pris en compte.

Le groupe a réaffirmé prévoir une croissance de 2% à 3% de son chiffre d'affaires sur l'ensemble de cette année.

Dans la division "Financial & Risk", qui fournit des informations, des données et des outils d'analyse au secteur des services financiers, les ventes ont dépassé les résiliations pour le dixième trimestre consécutif. Le chiffre d'affaires de la branche est resté stable à 1,52 milliard de dollars.

En raison de la charge exceptionnelle liée aux suppressions de postes, Thomson Reuters a revu en baisse sa prévision de marge d'exploitation courante 2016, disant tabler désormais sur une fourchette de 16% à 17%, contre 18,4% à 19,4% auparavant.

(Jessica Toonkel, Marc Angrand pour le service français, édité par Marc Joanny)