Ce contrat de 2 milliards de dollars (1,7 milliard d'euros) fait l'objet en Israël d'une enquête pour corruption présumée et plusieurs personnes, dont certaines exercent des responsabilités publiques, ont été interrogées.

Le contrat a attiré l'attention dès lors qu'il est apparu que l'avocat personnel du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, représentait aussi l'agent de Thyssenkrupp Marine Systems en Israël, ce qui a fait naître des soupçons de conflit d'intérêts.

Cet avocat dément toute malversation et assure n'avoir jamais évoqué le contrat avec Benjamin Netanyahu. Le ministère israélien de la Justice a déclaré en février que le Premier ministre n'était pas considéré comme un suspect dans cette affaire.

S'exprimant devant le parlement israélien, Benjamin Netanyahu a déclaré aux députés de l'opposition que l'accord conclu avec l'Allemagne prouvait son innocence.

"Comme c'est triste pour vous, qui avez placé vos espoirs dans le recyclage de cette histoire de sous-marins mais qui comprenez aussi que cette histoire est torpillée", a-t-il lancé.

Steffen Seibert a précisé que l'Allemagne aiderait Israël à financer cet achat à hauteur de 540 millions d'euros.

Un protocole d'accord sera signé lundi par les deux gouvernements, a-t-il dit.

"Je voudrais remercier la chancelière (allemande Angela) Merkel et son gouvernement pour ce protocole d'accord, qui concerne un sujet très important pour la sécurité nationale d'Israël", a déclaré Benjamin Netanyahu devant la Knesset.

(Tom Koerkemeier et Dan Williams; Bertrand Boucey pour le service français, édité par Véronique Tison)