Un consortium emmené par le fonds de capital investissement américain Bain Capital a remporté de haute lutte ce marché l'an passé.

Le conglomérat japonais avait décidé de vendre son pôle mémoires pour absorber la charge financière de sa filiale nucléaire américaine Westinghouse. Mais il n'a pu réaliser la vente avant la date-limite du 31 mars et attend toujours l'autorisation des autorités chinoises.

Toshiba est parvenu à lever 5,4 milliards de dollars auprès d'investisseurs étrangers à la fin de l'an passé et il estime à présent qu'il ne lui est plus nécessaire de vendre, poursuit le Mainichi, sans citer de sources.

Il ajoute que Toshiba envisagerait la possibilité d'introduire en Bourse son pôle mémoires si la vente ne se faisait pas.

Un porte-parole de Toshiba a dit que le groupe japonais entendait toujours la boucler dès que possible.

Toshiba ne choisira pas de renoncer à la vente de ses semiconducteurs à moins d'un changement d'importance majeure des circonstances, avait déclaré au début du mois le nouveau directeur général Nobuaki Kurumatani.

(Makiko Yamazaki; Wilfrid Exbrayat pour le service français)