Si tel était le cas, ce serait une première pour une grande entreprise japonaise, qui obligerait la Bourse soit à les accepter tels quels, soit à radier le conglomérat.

Les accepter remettrait en question la crédibilité des autorités pour imposer un certain nombre d'obligations aux investisseurs, mais une radiation de la cote compliquerait la situation dans laquelle est englué le groupe japonais.

Toshiba n'a pu jusqu'ici publier des comptes audités pour les trois mois clos au 31 décembre car les commissaires aux comptes remettent en question les soldes de sa filiale nucléaire américaine Westinghouse Electric, qui a déposé son bilan à la fin du mois dernier.

Le groupe ne va pas demander un nouveau report mais compte publier ses résultats sans la certification de PricewaterhouseCoopers (PwC) Aarata, à condition cependant d'avoir reçu le résultat de l'audit, a indiqué la source.

Toshiba devrait donner une conférence de presse vers 16h00 heure de Tokyo (07h00 GMT), a-t-elle ajouté.

Le titre Toshiba perdait 3% à 222,8 yens à la Bourse de Tokyo vers la fin de la séance. L'action a perdu la moitié de sa valeur depuis la découverte l'an dernier des lourdes pertes de Westinghouse.

(Taro Fuse et Kentaro Hamada, Catherine Mallebay-Vacqueur et Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Véronique Tison)