L'Ouganda espère signer un accord avec un partenaire en février 2017 pour commencer la construction d'une raffinerie de pétrole d'une capacité de 60.000 barils par jour, alors que le pays cherche à développer de vastes réserves de brut découvertes il y a une décennie.

Le gouvernement a engagé des négociations avec plusieurs partenaires potentiels sur ce projet de raffinerie d'un montant de 4 milliards de dollars et souhaite que le site soit construit d'ici à 2020, date à laquelle il prévoit de commencer à pomper du brut, a déclaré mardi Irene Muloni, la ministre ougandaise de l'Energie.

En juillet, l'Ouganda a suspendu ses négociations avec le groupe russe Rostec State et a approché d'autres investisseurs depuis.

"Nous sommes maintenant passés à la vitesse supérieure", a indiqué la ministre en marge d'une conférence sur le pétrole et le gaz à Kampala.

Le chinois Sinopec fait partie des groupes avec lesquels le gouvernement discute, a ajouté Irene Muloni, tandis que le français Total (>> Total) - l'un des opérateurs des trois blocs pétroliers du pays - a conclu un accord en vue de prendre une participation de 10% dans la raffinerie. Aucun représentant de ces groupes n'était disponible pour fournir un commentaire.

Le ministère de l'Energie s'attend à ce que la production de pétrole du pays culmine à environ 230.000 barils par jour en 2023. La majeure partie du brut extrait sera exportée au moyen d'un oléoduc passant par la Tanzanie, qui n'est pas encore construit.

Le britannique Tullow Oil, le chinois Sinopec et Total devraient investir 8 milliards de dollars dans le développement des gisements de pétrole ougandais.

-Nicholas Bariyo, The Wall Street Journal

(Version française Lydie Boucher) ed: ECH

Valeurs citées dans l'article : Total