Total a présenté aux instances représentatives du personnel ses perspectives pour son outil de raffinage en France. Ce plan vise à donner les moyens à chaque site en France de résister aux aléas des marchés pour être durablement profitable. Le groupe compte investir 200 millions d'euros pour transformer la raffinerie de La Mède et notamment créer la première bio-raffinerie française tout en arrêtant, fin 2016, le traitement de pétrole brut, déficitaire. Dans cette perspective, Total envisage la suppression de 180 postes sur ce site, sans licenciement sec.


A Donges, Total a prévu d'investir 400 millions d'euros pour moderniser le site afin de lui assurer de nouveaux débouchés rentables grâce à des carburants moins soufrés et conformes aux évolutions des spécifications européennes.

"Comme nous l'avons fait pour le projet d'avenir de Carling en Lorraine, les maîtres-mots pour la mise en oeuvre de ce plan sont : anticipation et concertation. Total conduira cette transformation industrielle sans aucun licenciement, ni mobilité géographique contrainte pour les salariés non-cadres", a précisé Total.