Total a signé un accord de partenariat avec Borealis et Nova pour créer une joint venture en vue de construire sur la côte américaine du golfe du Mexique un vapocraqueur sur base éthane ainsi qu'une nouvelle usine de polyéthylène de technologie Borstar. Total détiendra 50 % de la joint venture. La mise en place de la joint venture est prévue fin 2017 et la décision finale d'investissement de la nouvelle usine de polyéthylène de technologie Borstar sera prise simultanément.

Le démarrage du nouveau vapocraqueur, d'un montant d'1,7 milliard de dollars, est prévu pour 2020 et créera près de 1 500 emplois au plus fort des travaux. Le contrat d'ingénierie et construction (EPC) de ce vapocraqueur sur base éthane a été attribué par Total à la société CB&I.

Ce nouveau vapocraqueur sera construit à côté de la raffinerie Total de Port Arthur et du vapocraqueur que le Groupe co-détient avec BASF. En bénéficiant d'importantes synergies avec sa plateforme intégrée de classe mondiale, Total a optimisé son investissement pour en faire l'un des projets de craqueur les plus compétitifs des États-Unis.

" Après des investissements significatifs dans le GNL et le gaz de schiste américains, cet investissement de près de 2 milliards de dollars montre notre volonté de renforcer notre présence aux États-Unis où nous sommes depuis 60 ans et où nous avons plus de 6 000 collaborateurs, a expliqué Patrick Pouyanné, Président-directeur général de Total. Nous voulons tirer parti de l'environnement américain favorable au business pour contribuer à l'essor de la pétrochimie américaine. En joignant leurs forces, Total, Borealis et Nova souhaitent créer un acteur majeur du marché du polyéthylène américain. "

L'abondance du gaz américain liée à la révolution des hydrocarbures de schiste présente un double avantage pour la pétrochimie : elle permet d'accéder à une énergie à bas coût pour alimenter les usines et à une matière première bon marché.