Résultats du premier trimestre 2015
Prix de vente
Au premier trimestre 2015, le prix moyen du Brent a atteint 53,9 dollars par baril ($/b), en baisse de 50% par rapport au premier trimestre 2014 (108,2 $/b). Le prix de vente moyen des deux qualités de pétrole brut commercialisées par Total Gabon (Mandji et Rabi Light) s'est élevé à 50,0 $/b au premier trimestre 2015, soit une diminution de 52% par rapport à la même période de l'année précédente (104,2 $/b).

Production
La part de production de pétrole brut (opérée et non opérée) liée aux participations de Total Gabon(1) affiche au premier trimestre 2015 une baisse de 8%, à 43 700 barils par jour (b/j) contre 47 300 b/j au premier trimestre 2014, résultant principalement de :
• l'instabilité du réseau gaz d'Anguille et les difficultés opérationnelles sur Anguille et Atora en janvier et février ;
• l'impact sur le mois de janvier du mouvement de grève lancé par le syndicat ONEP du 2 décembre 2014 au 1er février 2015 ;
• difficultés opérationnelles sur le pipe 18'' reliant Coucal au terminal du cap Lopez ;
• partiellement compensée par le décalage des arrêts prévus en février 2015 sur Anguille et Coucal/Avocette.

Chiffre d'affaires
Au premier trimestre 2015, le chiffre d'affaires s'élève à 225 millions de dollars (M$), en baisse de 25% (-74 M$) par rapport au premier trimestre 2014 (299 M$). Ce recul s'explique par la baisse du prix de vente des qualités de brut commercialisées par Total Gabon (-179 M$) et du négoce de pétrole brut pour le compte de tiers (-17 M$), partiellement compensée par la hausse des volumes vendus sur la période liée à un planning des enlèvements plus favorable (+122 M$).
Capacité d'autofinancement globale
La capacité d'autofinancement globale ressort à -12 M$ au premier trimestre 2015 contre 233 M$ au premier trimestre 2014. Cette baisse s'explique principalement par :
• le recul du chiffre d'affaires ;
• la baisse du volume des productions stockées liée à la hausse des volumes vendus sur la période.
Partiellement compensée par :
• la baisse de la taxe à la production liée à la baisse des prix du brut et des volumes produits ;
• la baisse des coûts d'exploitation liée à un programme moins important des travaux de gros entretien fond et surface.

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