Concevoir en moins de trois ans le premier robot de surface autonome adapté aux sites pétroliers et gaziers. Et renforcer ainsi la sécurité de nos opérateurs. Tels sont les objectifs du Challenge ARGOS (Autonomous Robot for Gas and Oil Sites) dans lequel cinq équipes internationales s'affrontent jusqu'en décembre 2017.
Le constat est simple : la maîtrise des risques est un enjeu important sur les sites pétroliers. «En lançant ce challenge, nous souhaitons sensibiliser les acteurs de la robotique à nos problématiques, explique Daniel Plathey, directeur R&D de l'Exploration-Production.Pour cela, nous misons sur l'open-innovation : les cinq équipes réunissent des compétences externes au Groupe, très diverses, hors de notre cœur de métier mais qui permettent de dynamiser la recherche. »
Pour réellement améliorer la sécurité de nos opérateurs, que devront savoir faire les robots exactement ?
Effectuer des tâches de routine : faire des rondes d'inspection, relever la pression des équipements et analyser les valeurs lues de manière autonome, vérifier la température de certains matériaux et la position des vannes, être capable de détecter les anomalies comme les fuites de gaz…
Gérer les situations à risques : franchir ou contourner des obstacles imprévus, intervenir sur un lieu d'accident où la présence humaine est impossible pour analyser la situation et envoyer des donnés et images en temps réel…
« Le tout en respectant les spécificités d'un milieu industriel et en s'adaptant aux situations extrêmes comme des températures allant de -50° C à +50°C, une humidité de l'air atteignant les 100 %... » complète Kris Kydd, le chef de projet.
Robot du Challenge ARGOS
Robot du Challenge ARGOS
Le robot gagnant devra ensuite faire ses preuves en condition réelle sur un site, avant d'envisager son développement à l'échelle industrielle. Il permettrait ainsi de réduire l'exposition aux risques de nos opérateurs. Ces derniers pourraient alors se concentrer sur les missions à valeur ajoutée. Ce robot permettrait aussi d'optimiser nos opérations grâce à une grande réactivité et fiabilité. Enfin, il nous augmenterait la faisabilité de projets en conditions difficiles.
Un Total challenge à l'image de notre détermination à relever les immenses défis auxquels nos équipes font face aujourd'hui.
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TotalEnergies SE figure parmi les 1ers groupes pétroliers mondiaux. Le CA par activité se répartit comme suit :
- raffinage et chimie (42,7%) : raffinage de produits pétroliers (exploitation, à fin 2023, de 16 raffineries dans le monde) et fabrication de produits chimiques de base (oléfines, aromatiques, polyéthylènes, fertilisants, etc.) et de spécialités (caoutchouc, résines, adhésifs, etc.). En outre, le groupe mène des activités de négoce et de transport maritime de pétrole brut et de produits pétroliers ;
- distribution de produits pétroliers (37,9%) : exploitation, à fin 2023, de 14 571 stations-service dans le monde ;
- génération d'électricité (11,5%) : à partir de centrales à gaz à cycle combiné et d'énergies renouvelables ;
- production, négoce, transport et distribution de gaz (5%) : notamment gaz naturel liquéfié (44,3 millions de tonnes vendus en 2023), gaz naturel, biogaz, hydrogène, gaz de pétrole liquéfié, etc.
- exploration et production d'hydrocarbures (2,8%) : 2,5 millions de barils équivalent pétrole produits par jour en 2023 ;
- autres (0,1%).
La répartition géographique du CA est la suivante : France (23,4%), Europe (41,2%), Amérique du Nord (9,4%), Afrique (9,2%) et autres (16,8%).