Transgene, société de biotechnologie qui conçoit et développe des immunothérapies reposant sur des vecteurs viraux, annonce la parution dans Cancer Research de nouvelles données précliniques prometteuses portant sur la nouvelle génération de virus oncolytiques armés, issus de la plateforme de Transgene. La publication présente les résultats précliniques obtenus avec un vaccinia virus modifié pour exprimer le gène Fcu1, conçu pour transformer la flucytosine (5-FC), un précurseur non-cytotoxique du 5-FU, en 5-FU, une chimiothérapie couramment utilisée.
Ces données renforcent le dossier préclinique de TG6002, premier virus oncolytique de nouvelle génération de Transgene à entrer en clinique. TG6002 sera évalué dans les mois à venir chez des patients atteints de glioblastome récurrent.
Eric Quéméneur, Directeur Général Adjoint et Directeur Scientifique de Transgene, explique : " La publication de ces données très prometteuses dans Cancer Research met en évidence l'intérêt croissant pour le potentiel des virus oncolytiques amenés à jouer un rôle important dans le traitement du cancer. Les approches thérapeutiques reposant sur des virus oncolytiques sont très encourageantes étant donné leur capacité à tuer directement les cellules cancéreuses, à moduler le micro-environnement tumoral et à agir de façon systémique pour traiter, à distance, les métastases. Transgene apporte ainsi la preuve de ses avancées significatives dans le développement de la prochaine génération de virus oncolytiques multifonctionnels. "
Transgene, qui fait partie de l'Institut Mérieux, est une société biopharmaceutique spécialisée dans la conception et le développement de produits d'immunothérapie ciblée contre les cancers. Ces produits utilisent des vecteurs viraux pour détruire directement ou indirectement les cellules infectées ou cancéreuses.
Transgene dispose d'un portefeuille de 5 produits en développement clinique : TG4050, le premier traitement individualisé issu de la plateforme myvac®, TG4001, un vaccin thérapeutique contre les cancers positifs au HPV et les virus oncolytiques, ainsi que TG6002, BT-001 et TG6050, trois virus oncolytiques basés sur le virus breveté de la plateforme Invir.IO®. La société dispose également de plusieurs autres programmes en recherche et en développement préclinique et clinique basés sur sa technologie des vecteurs viraux.
Transgene est basée à Strasbourg et a des activités opérationnelles à Lyon et en Chine.