UBISOFT ENTERTAIN : en tête du SBF 120, le jeu mystère de l'exercice serait Far Cry Primal
Le 06 octobre 2015 à 15:05
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Ubisoft (+8,14% à 19,85 euros) affiche la plus forte hausse de l'indice SBF 120, soulevé par une double actualité. D'une part, le jeu mystère prévu pour le quatrième trimestre, clos fin mars, pourrait être Far Cry Primal. Ce qui serait une très bonne nouvelle selon les analystes car le dernier opus de ce jeu a été vendu à près de 8 millions d'exemplaires.
Si cette sortie était confirmée, Natixis estime qu'il pourrait relever ses estimations de résultat d'exploitation pour l'exercice de 40 à 100 millions d'euros, soit un relèvement de 15% à 40%.
Le suspens prendra fin lors de la Paris Game Week qui aura lieu à la fin du mois. Les brokers, notamment Kepler Cheuvreux, précisent cependant qu'ils ne sont pas sûrs que ce nouveau titre sorte d'ici la fin de l'exercice fiscal d'Ubisoft.
D'autre part, l'éditeur de jeux vidéo a annoncé sur son blog le rachat du studio de développement lyonnais Ivory Tower fondé il y a 8 ans, avec qui il avait collaboré sur le jeu The Crew. Le montant de l'opération n'a pas été dévoilé.
"Nous avons toujours eu une relation très positive avec Ubisoft. Travailler ensemble sur The Crew et célébrer son succès nous a fait comprendre l'énorme potentiel que nous avions ensemble. En rejoignant Ubisoft, l'équipe d'Ivory Tower bénéficiera pleinement de l'infrastructure, du support, des outils, de la technologie et de la vision d'Ubisoft. En échange, nous apporterons notre expertise (...)" a déclaré le directeur d'Ivory Tower, Ahmed Boukhelifa.
Kepler Cheuvreux explique l'intérêt d'une telle acquisition par les compétences d'Ivory Tower dans le numérique (contenu téléchargeable et micro-transactions).
Ubisoft Entertainment figure parmi les leaders mondiaux du développement et de l'édition de jeux vidéo interactifs destinés aux consoles, aux PC, aux smartphones et aux tablettes. Le CA par activité se répartit comme suit :
- distribution de jeux vidéo (57,5%) ;
- édition et production de jeux vidéo (42,5%).
Le CA par source de revenus se ventile entre ventes de jeux vidéo en ligne (86,3%), de boîtes de jeux vidéo (7,6%), de services (4,7% ; notamment services de livraison digitale ou physique de contenus, services de mises à jour, de correction, d'amélioration et de maintenance) et de licences (1,4%).