Ubisoft a mis en place une nouvelle "ligne de capital" d'un montant qui pourrait atteindre 180 millions d'euros sur la base des cours actuels. Elle remplace la ligne précédente, signée en 2012 et arrivée à échéance sans avoir été utilisée. Par cette ligne de financement en fonds propres, Ubisoft pourra décider de ses éventuelles émissions d'actions, au fur et à mesure de ses besoins réels, en fonction de la liquidité constatée lors des séances de Bourse précédant la demande de tirage d'Ubisoft. Les actions nouvelles sont destinées à être cédées sur le marché.



Ces augmentations de capital s'échelonneraient sur une durée initiale de 2 ans, pouvant être portée à une durée maximale de 3 ans.

Concrètement, Crédit Agricole Corporate and Investment Bank a donc souscrit des bons d'émission d'actions (BEA) exerçables uniquement au gré d'Ubisoft permettant à ce dernier de réaliser des augmentations de capital successives pour un montant nominal total maximum de 835 450 euros (représentant environ 9,9% du capital social de du groupe) à un prix de souscription faisant ressortir, au moment de chaque émission, une décote maximum de 4,5% par rapport au cours moyen pondéré des 3 jours de Bourse précédant sa fixation.