UBS a annoncé mardi que toutes ses divisions et succursales avaient dégagé de 'solides' performances opérationnelles au deuxième trimestre, ce qui lui a permis de dégager un bénéfice corrigé avant impôts de 1,2 milliard de francs suisses sur la période.

Le résultat net revenant aux actionnaires ressort de son côté à 792 millions de francs suisses, contre 690 millions un an plus tôt, une performance supérieure de 20% aux attentes du consensus.

Dans la gestion de fortune ('wealth management'), le groupe bancaire suisse affiche sur le trimestre un bénéfice avant impôts corrigé de 393 millions de francs suisses, sur la base d'un apport net d'argent frais 'très soutenu' de 10,7 milliards de francs suisses.

Ce chiffre a permis de compenser des sorties nettes d'argent frais à hauteur de 2,5 milliards de dollars chez sa branche de gestion de fortune en Amérique du Nord.

L'activité de banque d'investissement a atteint de son côté tous ses objectifs en dégageant un résultat avant impôts corrigé en hausse, à 563 millions de francs suisses, à la faveur de ses performances sur les marchés obligataires et les marchés d'actions.

'Globalement, UBS a démontré une nouvelle fois que sa stratégie fonctionne dans des conditions de marché variées', se félicite le groupe dans son communiqué.

Face à un certain nombre de 'défis' et de problèmes géopolitiques, le groupe juge néanmoins 'peu probable' le scénario d'un redressement des conditions actuelles de marché.

A la fin juin, son ratio de capitaux propres de catégorie 1 (CET1) ressortait à 13,5% selon l'application intégrale de Bâle III.

A la Bourse de Zurich, l'action UBS reculait de 0,3% à 16,6 francs suisses mardi dans les premiers échanges.

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