Le groupe anglo-néerlandais, qui possède actuellement une structure juridique bicéphale avec une double cotation à Londres et Amsterdam, a dit qu'une seule classe d'actions lui permettrait "une plus grande souplesse stratégique pour accroître la valeur de son portefeuille de marques".

Après avoir rejeté une offre hostile de 143 milliards de dollars (120 milliards d'euros) de son concurrent américain Kraft Heinz, Unilever avait dit qu'il procéderait à un réexamen de sa structure juridique et qu'il prendrait une décision d'ici la fin de l'année.

La décision d'abandonner son siège social à Rotterdam ou celui de Londres est une question sensible, particulièrement au moment où la Grande-Bretagne s'apprête à quitter l'Union européenne.

Le fabricant des savons Dove et des soupes Knorr devrait en dire davantage lors de la journée investisseurs qu'il organise mercredi.

Réagissant mardi à des informations de presse annonçant le report de sa décision, Unilever a déclaré qu'il poursuivait son réexamen stratégique et que les conclusions seraient annoncées en temps voulu.

Si le groupe opte pour l'unification, il maintiendrait alors sa cotation aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis mais supprimerait les actions préférentielles de son entité néerlandaise qu'il a récemment rachetées, a-t-il dit.

Unilever a également confirmé ses objectifs d'une croissance organique de ses ventes de 3 à 5% en 2017, d'une amélioration de sa marge d'exploitation d'au moins 100 points de base et d'un "solide" flux de trésorerie.

(Martine Geller; Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Véronique Tison)

Valeurs citées dans l'article : Unilever (NL), Unilever, The Kraft Heinz Company