Uniper, qui a recueilli les centrales électriques et les activités de négoce d'énergie d'E.ON, a déclaré l'an dernier vouloir économiser 400 millions d'euros d'ici fin 2018 par le biais de suppressions de postes et d'une maîtrise de ses dépenses face aux difficultés de ses activités de production électrique.

Elle n'avait pas encore précisé l'ampleur de ces suppressions de postes.

Uniper a conclu un accord avec les syndicats pour que ces mesures soient mises en oeuvre via des départs naturels, des retraites partielles et des indemnités de licenciement, a dit le directeur financier, Christopher Delbrück, au Rheinische Post.

Plus d'un tiers des postes supprimés concernent des employés restés chez E.ON lors de la scission ou qui travaillent dans des centrales mises à l'arrêt ou dans des unités en passe d'être vendues, a-t-il ajouté.

"L'essentiel de ces postes a déjà été supprimé, les autres suivront d'ici fin 2018", a-t-il dit.

(Maria Sheahan; Bertrand Boucey pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : E.ON, Uniper SE