La télévision publique du pays a rapporté qu'Air China et China Southern Airlines avaient emboîté le pas à China Eastern Airlines, cette dernière ayant entrepris une telle démarche mardi.

La Chine a été le premier pays à ordonner l'immobilisation des 737 MAX après la chute, le 10 mars, d'un appareil d'Ethiopian Airlines. Le 29 octobre, un 737 MAX de la compagnie indonésienne Lion Air s'était abîmé en mer de Java. Ces deux catastrophes ont fait près de 350 morts au total.

Dans les deux cas, le logiciel anti-décrochage MCAS de l'avion a été mis en cause. La semaine dernière, Boeing a dit avoir achevé la mise à jour logicielle de ses appareils.

La Federal Aviation Administration (FAA), l'autorité américaine de l'aviation civile, va organiser jeudi à Dallas (Texas) une réunion avec d'autres régulateurs au sujet du 737 MAX. Le même jour, l'Association internationale du transport aérien (Iata) réunira à Montréal les compagnies exploitant cet avion.

Quand les autorités mondiales de l'aviation civile auront donné leur feu vert à une reprise des vols du 737 MAX, les compagnies aériennes contraintes d'immobiliser ces avions depuis la mi-mars se lanceront dans une course contre la montre inédite pour les réintégrer rapidement dans leur flotte.

En plus des compagnies chinoises, d'autres transporteurs ont demandé des indemnités à Boeing en lien avec le 737 MAX, dont Turkish Airlines, United, Ryanair et Flydubai.

(Stella Qiu et Brenda Goh, Benoit Van Overstraeten pour le service français, édité par Bertrand Boucey)