Le leader mondial de la messagerie a confirmé son objectif d'un bénéfice par action (BPA) annuel de 4,90 à cinq dollars. Les analystes anticipent eux un BPA de 4,95 dollars.

Il a fait état d'un bénéfice par action de 1,32 dollar au troisième trimestre, en hausse de 14% sur celui de 1,16 dollar un an auparavant. Le consensus donnait 1,28 dollar.

Le chiffre d'affaires a représenté 14,29 milliards de dollars, en hausse de 6% sur les 13,52 milliards d'un an plus tôt. Le consensus donnait 14,2 milliards de dollars.

Les livraisons en volume sont en hausse de 6,9% sur l'année et UPS pense que les livraisons de décembre seront en hausse de 11% par rapport à décembre 2013.

UPS et son concurrent FedEx, considérés comme de bons étalons de l'activité économique, se préparent aux fêtes de fin d'année, la période de l'année la plus chargée pour eux. L'an dernier, une brusque vague de promotions en ligne de toute dernière minute avait provoqué des bouchons dans l'acheminement des colis et beaucoup n'avaient pu être livrés à temps pour Noël.

Le problème avait tout particulièrement concerné UPS qui a investi 500 millions de dollars dans sa logistique pour mieux gérer cette période cette année.

Tout comme FedEx, UPS est resté en contact permanent avec les grands distributeurs cette année pour mieux gérer les prévisions de volumes de colis et éviter la déconfiture de l'an passé.

"Nous pensons que nous aurons à nouveau une période des fêtes animée et nous sommes persuadés que notre réseau est prêt à la gérer au mieux", a dit le directeur financier Kurt Kuehn dans un communiqué.

"Soyez-en sûrs, UPS est prêt à affronter les difficultés et saisir les opportunités auxquelles nous nous attendons à être confrontés cette année", a dit le directeur général David Abney lors d'une téléconférence.

Christian Wetherbee, analyste de Citi Research, estime que les perspectives d'UPS sont "un peu en demi-teinte" et en tout cas en retrait des siennes. Ceci implique, selon lui, que "même si les volumes des fêtes augmentent de 11%, les coûts risquent d'être élevés".

(Nick Carey, Wilfrid Exbrayat pour le service français)