L'équipementier automobile, qui surfe sur les besoins croissants des constructeurs automobiles en écrans et radars pour l'aide à la conduite et au stationnement, a réalisé au premier trimestre un chiffre d'affaires de 3,9 milliards d'euros, en hausse de 9,4% en données publiées et de 10% à périmètre et changes constants.

"La croissance de notre chiffre d'affaires première monte accélère (et enregistre) une performance supérieure à celle du marché dans toutes les régions du monde. Cette croissance devrait se poursuivre à un rythme équivalent au second trimestre", a déclaré le PDG du groupe, Jacques Aschenbroich, cité dans un communiqué.

Le pôle "confort et aide à la conduite", plus petit des quatre métiers du groupe (20% du CA), est celui qui croît le plus vite. Il a vu son chiffre d'affaires grimper de 21% au premier trimestre, grâce aussi à l'acquisition du spécialiste allemand de la connectivité des voitures Peiker.

La branche "visibilité" (+10%) profite quant à elle de l'engouement pour la technologie LED, plus efficace pour l'éclairage du véhicule et devenue un outil de style pour les designers automobiles.

Les métiers "propulsion" et "thermiques" (+4% et +6% respectivement) restent quant à eux soutenus par la demande en technologies permettant de réduire les émissions de CO2, comme le "stop & start" ou le double embrayage.

Valeo table toujours pour l'année en cours sur une forte croissance de son chiffre d'affaires, supérieure à celle du marché dans ses principales régions de production, Chine comprise, et sur une légère hausse de sa marge opérationnelle, qui a atteint 7,7% en 2015, contre 7,2% en 2014.

Il a enregistré au premier trimestre une croissance de 11% en Europe, de 13% en Chine et de 11% en Amérique du Nord. En revanche, en Amérique du Sud, son chiffre d'affaires a baissé de 12%.

Le poids des clients allemands dans le chiffre d'affaires de Valeo s'est renforcé d'un point sur le trimestre écoulé et représente désormais près du double de celui de PSA et Renault, à 30% contre 16% pour les Français. La part des clients asiatiques a progressé elle aussi d'un point pour atteindre 26%.

(Edité par Benjamin Mallet)

par Gilles Guillaume