Vallourec bondit de 6,25% à 23,025 euros, soutenu par la spéculation. C'est le broker australien Macquarie qui a mis le feu aux poudres ce matin en envisageant le rachat du groupe français sur fond de consolidation du secteur. Reuters qui a pris connaissance de l'étude, rapporte que le courtier cite l'italien Tenaris ou Nippon Steel Sumitomo Metal comme prédateurs éventuels. Simple feu de paille ? L'avenir le dira. Vers 15h, 1,94 million de titres ont été échangés, contre 1,5 millions de titres pour la séance complète d'hier. Pour autant, le gain depuis 5 séances n'est que 0,37%.

Un constat s'impose : la capitalisation boursière du producteur de tubes sans soudure en acier ne représente plus qu'un peu plus de trois milliards d'euros, contre 12,8 milliards en juin 2007.

Vallourec s'est refusé à commenter l'évolution de cours de Bourse. Toutefois, Reuters rappelle que Philippe Crouzet, président du directoire, avait indiqué à la presse le 24 février, à l'occasion des résultats annuels de son groupe, que le segment OCTG (celui des tubes sans soudure en acier) était un marché de niche et que la consolidation sur des marchés avec peu d'acteurs n'était pas "simple".

Cette fièvre spéculative se propage au reste du secteur parapétrolier. Pour les investisseurs, la note de recherche de Macquarie étoffe l'hypothèse selon laquelle les valeurs du secteur ont touché le fond et devrait progressivement se redresser dans le sillage de la conjoncture et d'une vague de concentration

Dans le sillage de Vallourec, les autres valeurs parapétrolières sont recherchées en Bourse, de plus en plus d'investisseurs se montrant plus optimistes pour le secteur après la baisse de leurs cours en Bourse et misant également sur une concentration dans le secteur.

CGG, souvent cité comme cible potentielle, avance de 4,02%, Maurel et Prom de 2,04%, Technip de 4,91%.