Le producteur de tubes sans soudure en acier a précisé dans un communiqué qu'il visait désormais pour 2017 une amélioration de son résultat brut d'exploitation (RBE) comprise entre 125 millions et 175 millions d'euros, par rapport aux -219 millions enregistrés en 2016, alors qu'il tablait précédemment sur une hausse de 50 à 100 millions.

"Au second semestre, nous attendons une activité en hausse aux Etats-Unis, avec des augmentations de volumes - puisque nous tournons depuis peu à pleines capacités - et également des augmentations de prix qui prendront effet dès le début du troisième trimestre", a déclaré son directeur financier Olivier Mallet, lors d'une conférence téléphonique.

Le groupe anticipait début 2017 une augmentation du nombre d'appareils de forage en activité aux Etats-Unis à quelque 750 unités en moyenne annuelle alors qu'ils se stabilisent aujourd'hui autour de 950, Vallourec devant même importer des tubes du Brésil pour répondre à la demande.

Vallourec a également fait état de "signes d'un redémarrage à venir des appels d'offre de la part des compagnies pétrolières internationales" dans la zone EAMEA (Europe, Afrique, Moyen-Orient et Asie), même s'ils ne "devraient pas avoir d'impact sur le second semestre".

Au Brésil, en revanche, les résultats devraient être affectés par des livraisons en baisse pour l'offshore, anticipées au cours du premier semestre, et par le recul des prix du minerai de fer.

Le groupe a enregistré au titre du premier semestre une perte nette de 254 millions d'euros (contre -415 millions un an plus tôt), un RBE de -18 millions (contre -104 millions) et un chiffre d'affaires de 1.716 millions (+19,7%), tandis que son cash-flow disponible s'est établi à -325 millions (contre -317 millions).

Avant ces annonces, l'action Vallourec a clôturé sur un cours de 5,351 euros, accusant une baisse proche de 18% depuis le début de l'année après une hausse de 26,7% en 2016, pour une capitalisation d'environ 2,4 milliards.

(Benjamin Mallet, édité par Dominique Rodriguez)