Vexim, société de dispositifs médicaux spécialisée dans le traitement mini-invasif des fractures vertébrales, a presque divisé par deux sa perte nette en 2016 à -2,7 millions d'euros tandis que sa perte opérationnelle est passée de -4,8 à -3,2 millions. Au cours de l'année 2016, les ventes de Vexim ont atteint pour leur part 18,5 millions d'euros soit une hausse de 33%. La marge brute sur produits vendus a quant à elle augmentée de 35% à 13,4 millions d'euros. En pourcentage du chiffre d'affaires, le taux de marge brute s'est établi à 72,2%.

"Le maintien d'une forte marge brute traduit une croissance du chiffre d'affaires sur la zone Europe, couplée à une défense du positionnement prix, renforcée par les effets de la stratégie de vente directe. La marge brute du second semestre 2016, à 70,9% du chiffre d'affaires, est la résultante de la montée en puissance des ventes dans les pays en distribution indirecte", précise Vexim.

Au 31 décembre 2016, la trésorerie du groupe s'élevait à 9,8 millions d'euros contre 9,4 millions au 30 juin 2016, bénéficiant d'un cash-flow libre positif de 0,3 million sur le deuxième semestre. La situation de trésorerie actuelle et les flux de trésorerie futurs devraient permettre à Vexim de s'autofinancer, conformément à ses ambitions. En effet, Vexim prévoit de générer, dès 2017, des flux nets de trésorerie d'activité positifs en année pleine.

Malgré un " effet de base " de plus en plus exigeant, Vexim se fixe pour objectifs, en 2017, de poursuivre une forte croissance du chiffre d'affaires comprise entre +30% et +35% et d'atteindre la profitabilité sur l'ensemble de l'exercice.

Concomitamment à l'accélération du changement de dimension de Vexim, le Conseil d'Administration a autorisé le projet d'un transfert "technique" de la cotation des actions de la société vers le marché réglementé d'Euronext Paris.