Les sociétés françaises d'autoroutes sont dans le collimateur de l'Autorité de la concurrence. Selon Les Echos, l'institution estime que le poids de leur dette, mis en avant par ces sociétés pour justifier leurs profits, "apparaît largement soutenable et est par ailleurs gérée dans l'intérêt des actionnaires, à qui est distribuée la totalité de leur bénéfice". Dans un avis qui sera publié aujourd'hui, l'Autorité estime que la régulation de l'Etat dans ce domaine est "défaillante" et pointe un "déséquilibre des forces entre une administration isolée et des entreprises puissantes".

Le quotidien précise que l'Autorité de la concurrence a formulé une série de recommandations, dont celle d'une révision du mécanisme d'indexation des péages sur l'inflation, proposant sur ce point une formule qui intégrerait le niveau de trafic.

Les sociétés d'autoroutes françaises sont contrôlées par Vinci (ASF, Escota et Cofiroute), Eiffage (APRR et Area) et l'espagnol Abertis (Sanef, SAPN).

Valeurs citées dans l'article : VINCI, EIFFAGE