Vinci a levé le voile mercredi sur ses résultats 2019. Ainsi, le groupe de concession et de construction a publié un résultat net consolidé (part du groupe) de 3, 260 milliards d’euros. Il progresse de 9,3 % par rapport à 2018, malgré la hausse des frais financiers, conséquence de l’augmentation de l’endettement moyen suite aux acquisitions réalisées dans la période. Pour sa part, l’Ebitda consolidé s’élève à 8,5 milliards d’euros. Il représente 17,7 % du chiffre d’affaires, en amélioration de plus de 180 points de base par rapport à 2018.

Quant au chiffre d'affaires consolidé, il s'élève à 48,1 milliards d'euros, en hausse de 10,4 % par rapport à 2018. La croissance organique ressort à +5,4 % (+6,1 % en France et +4,5 % à l'international), les changements de périmètre ont un impact positif de +4,6 % (essentiellement à l'international) et les variations de change de +0,4 % (plusieurs devises, notamment le dollar américain, s'étant appréciées par rapport à l'euro). La part du chiffre d'affaires réalisé à l'international continue de progresser. Elle atteint 45 % (43 % en 2018).

Compte tenu de ces éléments, le Conseil d'administration a décidé de proposer à la prochaine assemblée générale des actionnaires du 9 avril la distribution d'un dividende de 3,05 euros par action au titre de l'exercice 2019 (contre 2,67 euros par action au titre de 2018).

" Vinci a réalisé une année 2019 record, marquée par une activité dynamique tant en France qu'à l'international ", a commenté Xavier Huillard, le PDG de Vinci.

S'agissant de 2020, Vinci peut envisager de nouvelles progressions de son chiffre d‘affaires et de son résultat. " Celles-ci devraient toutefois être plus limitées qu'en 2019, en raison d'une base de comparaison particulièrement exigeante, tant dans les concessions que dans le contracting, et hors nouvelles acquisitions d'importance ", précise le groupe.