Mettant fin aux rumeurs, Vinci a annoncé hier qu'il dirige le consortium qui va se porter acquéreur des 60% du capital d'Aéroports de Lyon (ADL) que l'Etat a mis en vente.

Vinci et ses associés l'emportent finalement contre le spécialiste australien de l'investissement en infrastructures Macquarie. La presse, dont le Progrès de Lyon notamment, rapporte que le prix payé par le consortium est de 535 millions d'euros, soit environ 10 fois l'excédent brut d'exploitation d'ADL.

Les autres d'actionnaires d'ADL sont principalement la Chambre de commerce et d'industrie Lyon Métropole (25%), puis des collectivités locales : la Métropole de Lyon (7%), la région Auvergne-Rhône-Alpes (5%), et le département du Rhône (3%).

Le groupe français de BTP et de concessions continue donc de renforcer son relais de croissance aéroportuaire : au terme de la procédure d'appel d'offre organisée par l'Etat, le consortium formé par Vinci Airports (51% du capital dudit consortium), la Caisse des dépôts (24,5%) et Crédit agricole Assurances (24,5%) a été désigné comme attributaire des parts de l'Etat dans ADL, qui exploite la concession des aéroports de Lyon Saint-Exupéry et de Lyon Bron. Terme de la concession : le 31 décembre 2047.

Lyon Saint-Exupéry est présenté comme le 2e aéroport régional de France.

ADL a enregistré l'an dernier un trafic de 8,7 millions de passagers et a dégagé un excédent brut d'exploitation (EBITDA) consolidé de 53 millions d'euros, indique Vinci.

Parallèlement, l'Etat a aussi vendu ses 60% de l'aéroport de Nice à un autre consortium emmené par l'italien Atlantia. Le prix évoqué est de 1,2 milliard d'euros.




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