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Extrait d'un article publié par Perre-Emmanuel Dupil

La transformation numérique occupe une place grandissante parmi les préoccupations des dirigeants d'entreprise. De façon paradoxale, alors que les technologies numériques s'imposent à l'entreprise, la place de l'humain se trouve en réalité renforcée. Savoir recruter n'a donc jamais été aussi crucial.

Prenons un exemple : le marketing vit sa révolution numérique. Bien sûr, tout le monde pense aux fameux « big data », ces données clients qui servent, par exemple, à optimiser les opérations marketing grâce à des ciblages et à des personnalisations de plus en plus fins. Les professionnels du marketing doivent à l'évidence maîtriser ces concepts et surtout les outils techniques qui les soutiennent. Mais ces outils, ces méthodes, ces pratiques sont loin d'être figés. Il faut en suivre les évolutions et apprendre chaque jour un métier qui se réinvente. S'il faut de nouvelles compétences techniques, des savoir-faire renouvelés, il faut surtout disposer du savoir-être qui prédispose à une remise en cause permanente.


La transformation numérique ne se résume pas à un changement binaire d'une entreprise qui passerait une bonne fois pour toutes au numérique. C'est un nouvel état d'esprit : le changement permanent dans lequel rien n'est jamais définitif. Pour mettre en oeuvre sa transformation numérique, pour embrasser le changement, l'entreprise a certes besoin de compétences techniques mais surtout de femmes et d'hommes capables de réinventer chaque jour leur métier, d'apprendre à utiliser de nouveaux outils et à maîtriser de nouveaux concepts. Ces qualités relèvent plus de profils psychologiques que de compétences métiers ou de techniques objectives.

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