MILAN, 22 mars (Reuters) - Tarak Ben Ammar, membre du conseil de surveillance de Vivendi, s'est déclaré mercredi prêt à intervenir comme médiateur entre le français et l'italien Mediaset.

Les deux groupes sont engagés dans un conflit de longue haleine issu de la décision du groupe de médias français de remettre en cause un accord conclu en avril dernier sur le rachat de la filiale de télévision payante Premium de Mediaset.

"S'ils veulent de moi, je suis toujours disposé à aider des amis, s'ils veulent s'en tenir aux avocats, alors ils n'ont pas besoin de moi", a dit à la presse à Milan cet ami de longue date de Silvio Berlusconi, dont la famille contrôle Mediaset.

Le premier actionnaire de Vivendi est le milliardaire Vincent Bolloré, avec plus de 26% du capital.

"J'espère qu'ils pourront mettre leurs émotions de côté et être rationnels. Les guerres ne sont pas propices aux entreprises (...) Jusqu'à présent, ils ne se sont pas parlé mais il ne faut jamais dire jamais", a ajouté Tarak Ben Ammar.

La justice italienne a invité mercredi les deux groupes à tenter de conclure un accord à l'amiable dans le cadre des procédures croisées pour diffamation qui les oppose, a-t-on appris d'une source judiciaire. (Gianluca Semeraro, Juliette Rouillon pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Mediaset SpA, Vivendi