Vivendi (-2,19% à 16,75 euros) a annoncé qu’il souhaitait être représenté au conseil d'administration d'Ubisoft, mais qu’il n’envisageait ni de déposer une offre publique, ni de prendre le contrôle de l'éditeur de jeux vidéo. Lors de sa dernière communication auprès de l’Autorité des marchés financiers, le groupe de médias indiquait qu’il n’excluait pas d’en prendre le contrôle. L’action Ubisoft a connu un trou d’air après ces déclarations et perd désormais 3,12% à 25,36 euros. Cette annonce a pour conséquence de réduire une partie de la dimension spéculative du dossier.

On rappellera que Vivendi a lancé une OPA sur Gameloft, également fondé par la famille Guillemot et spécialisé dans les jeux pour smartphones et tablettes.

Le groupe de médias souhaite obtenir une "représentation cohérente avec sa position actionnariale". Le conseil d'administration d'Ubisoft est actuellement composé de 9 personnes, dont 5 membres de la famille Guillemot.

Vivendi a effectué ces déclarations en annonçant aujourd'hui avoir franchi en hausse, le 27 avril 2016, le seuil de 15% des droits de vote d'Ubisoft et détenir 17,73% du capital et 15,66% des droits de vote de cette société. Une participation qu'il pourrait encore accroître, Vivendi envisageant de poursuivre ses achats en fonction des conditions de marché.

La société a enfin rappelé qu'elle continue de souhaiter l'établissement d'une collaboration fructueuse alors même que les dirigeants d'Ubisoft ont dénoncé à plusieurs reprises cette entrée au capital. Selon Vivendi, cet investissement participe d'une vision stratégique de convergence opérationnelle entre ses contenus et ses plates-formes et les productions d'Ubisoft dans le domaine des jeux vidéo.

Valeurs citées dans l'article : Vivendi, UBISOFT ENTERTAIN