L'AGCOM s'est saisie de ce dossier en décembre à la demande de Mediaset, qui dénonce les initiatives de Vivendi. Le groupe français a rapidement accumulé une participation de près de 30% au capital du groupe italien de médias, devenant son deuxième actionnaire derrière la famille de l'ex-président du Conseil Silvio Berlusconi.

L'autorité italienne doit déterminer si Vivendi, qui possède aussi une participation de 24% dans Telecom Italia, enfreint les règles sur la concurrence en Italie qui interdisent à une entreprise de disposer d'une part de marché excessive à la fois sur le marché des télécommunications et sur celui des médias.

(Francesca Piscioneri; Bertrand Boucey pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Vivendi, Telecom Italia SpA, Mediaset SpA