La presse avait évoqué le sujet ces derniers jours, mais SFR l'a confirmé ce matin. Le plan de départs volontaires de l'opérateur de télécoms, filiale de Vivendi, porte sur 1123 emplois et sera en partie compensé par 267 créations de postes, soit un solde net négatif de 856 personnes. SFR va ainsi réduire ses effectifs de 8,5%, puisqu'il emploie 10 000 personnes au total. Seuls les centres d'appels internes seront épargnés. Ces suppressions de postes entrent dans le cadre d'un plan d'économies de 1 milliard d'euros d'ici 2014.


A l'issue de la réunion entre la direction du groupe et les partenaires sociaux qui s'est tenue mercredi matin, SFR a prévenu que "les départs seront strictement volontaires" et que la direction "a souhaité qu'ils soient validés dans le cadre de commissions paritaires". Par ailleurs, les départs ne pourront être validés sans un projet professionnel viable pour la suite.

Ce plan de départ fait partie du projet de réorganisation annoncé en juillet dernier qui vise à réduire les coûts du groupe. L'opérateur a du s'adapter à la refonte du paysage de la téléphonie mobile après l'arrivée sur le marché de Free Mobile en janvier dernier. Après des fuites importantes d'abonnés aux deux premiers trimestres au bénéfice du dernier arrivant, la marque au carré rouge a toutefois réussi à stabiliser son parc clients au troisième trimestre.

SFR n'est pas une exception. Son concurrent Bouygues Telecom a également annoncé en juillet un plan de départs volontaires portant sur 556 postes. France Télécom de son côté a décidé de ralentir le rythme des embauches.