Elliott écrit dans un communiqué que sous le contrôle de Vivendi, l'opérateur télécoms italien a connu une sous-performance boursière "profonde et continue" et que le groupe a réalisé des "faux pas stratégiques répétés".

Dans son bras-de-fer qui l'oppose à Vivendi, le fonds activiste, qui détient environ 9% du groupe italien, souhaite que des "administrateurs réellement indépendants" intègre le conseil d'administration de Telecom Italia.

Vivendi, dont la participation dans TIM s'élève à 24%, a défendu mardi sa stratégie d'investissement dans l'opérateur italien expliquant apporter "stabilité et expertise".

Vivendi, contrôlé par l'homme d'affaires Vincent Bolloré, tient ce jour son assemblée générale d'actionnaires. Celle de TIM est prévue le 24 avril.

(Matthieu Protard, édité par Jean-Michel Bélot)

Valeurs citées dans l'article : Vivendi, Telecom Italia