Les valeurs automobiles ont la cote sur les marchés européens. Que ce soit à Paris ou à Francfort, les titres du secteur se portent bien : Volkswagen (+2,86%) domine le Dax, suivi de Daimler (+2,72%) et BMW (+2,51%), alors que Faurecia (+4,45%), Renault (+3,25%) et Valeo (2,89%) sont dans le peloton de tête du SBF 120. Ce beau tir groupé des constructeurs et équipementiers automobiles s'explique par la série de bonnes nouvelles arrivées depuis le début de la semaine sur les marchés.

En effet, le mois de juillet a été particulièrement florissant en France, en Allemagne et aux Etats-Unis, ce qui ferait presque oublier les difficultés rencontrées par les constructeurs en Chine, comme annoncé par BMW hier lors de la publication de ses résultats du deuxième trimestre.

Lundi, c'est donc le Comité des constructeurs français d'automobiles qui a ouvert le bal des statistiques estivales. Selon le CCFA, les ventes de véhicules particuliers ont augmenté de 2,3% au mois de juillet sur un an, à 147 132 immatriculations.

La tendance européenne a été confirmée hier par la publication de l'agence fédérale allemande KBA. Selon cet organisme, les ventes outre-Rhin ont augmenté de 7,4% en juillet, sur un an, 290 196 voitures nouvellement immatriculées sur le premier marché d'Europe.

Les marques françaises ont profité de ce dynamisme puisque Citroën a vu ses ventes augmenter de 3%, Peugeot de 8,5% et Renault a enregistré une croissance supérieure à 10% en Allemagne le mois dernier.

Au milieu de cette embellie européenne, les chiffres américains ont également apporté leur lot de bonnes nouvelles. En effet, en juillet, les ventes de voitures particulières sont ressorties à 5,8 millions, contre 5,5 en juin. Plus généralement, les ventes de véhicules à moteur ont enregistré leur meilleur mois aux Etats-Unis depuis janvier 2006 avec 17,6 millions d'unités écoulées.

Enfin, les données rassurantes en provenance de l'économie de la zone euro soutiennent également ces valeurs cycliques. Les indices des directeurs d'achat signalent en effet une croissance stable dans le secteur privé en juillet malgré la crise grecque.