Volkswagen (+1,61% à 177,2 euros) progressait modérément au sein du Dax 30, naviguant dans le ventre mou de l'indice après avoir pourtant dévoilé un plan d'investissement de 85,6 milliards d'euros d'ici 2019. Ce plan sera notamment consacré à renforcer la présence à l'étranger du premier constructeur automobile européen et à lancer de nouveaux modèles, sans toutefois "compromettre son projet de réductions de coûts". Sur les 85,6 milliards, environ 41,3 milliards seront exclusivement consacrés au développement du segment SUV ou encore à la modernisation des véhicules utilitaires.

Le groupe met également un point d'honneur à rappeler que ce programme est dans "la droite ligne du plan approuvé l'an dernier pour la période 2014 à 2018".

En outre, plus de la moitié des investissements physiques concernera l'Allemagne, dont les 28 sites sont assimilés à "la colonne vertébrale" du groupe, comme le soulignait dans un communiqué le PDG de Volkswagen, Martin Winterkorn.

"Nous continuerons d'investir pour devenir un groupe automobile de premier plan aussi bien au niveau écologique qu'économique avec les meilleurs produits et les plus propres", a-t-il ajouté.

En revanche, les investissements dans les coentreprises du groupe en Chine, premier marché automobile mondial, ne sont pas compris dans cette enveloppe, sachant que ce marché constitue tout de même le plus gros débouché du groupe, avant même l'Allemagne.

Toutefois, comme évoqué en préambule, ce programme d'investissements ne remet pas en cause le plan de réductions de coûts annoncé en juillet dernier. Celui-ci consiste à réaliser 5 milliards d'euros de gains de productivité d'ici 2017 dans les activités de production automobile, afin de rattraper le retard accumulé par le groupe sur ses concurrents.

Selon diverses sources, le montant de ce plan d'économies pourrait même être relevé à 10 milliards d'euros.

(S.H)