FRANCFORT, 14 février (Reuters) - Un cadre de Volkswagen avait informé des membres de la direction en mai 2014 que les régulateurs américains risquaient d'examiner les logiciels des moteurs diesel du constructeur dans le cadre d'une enquête sur les émissions polluantes, a-t-on appris dimanche de deux sources au fait du dossier.

L'avertissement a pris la forme d'une lettre envoyée plus d'un an avant l'admission par le constructeur de l'existence d'un logiciel permettant de fausser les résultats des tests, ont dit les sources, confirmant ainsi une information du journal dominical Bild am Sonntag.

La firme de Wolfsburg est soupçonnée par la justice américaine d'infraction à la législation sur la pollution de l'air (Clean Air Act) pour avoir installé des logiciels de manipulation sur 600.000 véhicules afin de déjouer les contrôles effectués par les autorités.

Les régulateurs et les juges cherchent également établir la responsabilité éventuelle de la direction de Volkswagen au moment des faits.

(Bureau de Francfort, avec Jan Schwartz à Hambourg; Patrick Vignal pour le service français)