NEW YORK (awp/afp) - General Motors (GM) a annoncé vendredi la création de plus de 1.100 postes supplémentaires dans la Silicon Valley pour accélérer le développement de ses voitures autonomes.

Le géant de Detroit (nord), dépassé cette semaine par Tesla en termes de capitalisation boursière, veut passer la vitesse supérieure face à ses rivaux dans ce qui est considéré comme la course à la fabrication de la voiture de demain.

Dans le détail, GM va agrandir et doubler de taille les installations californiennes de sa filiale Cruise Automation, acquise en mars 2016 et spécialiste de logiciels de technologies autonomes.

Sur ce nouveau site installé à San Francisco, qui sera opérationnel d'ici la fin de l'année, GM va créer 1.100 postes supplémentaires sur les cinq prochaines années.

Cette expansion va coûter 14 millions de dollars, et traduit les ambitions du constructeur dans la voiture autonome. Moins d'un an après l'acquisition de Cruise Automation, GM a déjà triplé les effectifs de cette filiale, qui s'élèvent désormais à 150 personnes. En février, le groupe dirigé par Mary Barra a indiqué dépenser 150 millions de dollars par trimestre pour le développement des voitures autonomes.

Cruise Automation et des ingénieurs de GM testent actuellement une flotte de plus de 50 Chevrolet Bolt, la berline 100% électrique du constructeur, équipée de technologies autonomes sur les routes de San Francisco, Scottsdale (Arizona, sud-ouest) et Detroit.

"Etoffer l'équipe de Cruise Automation et l'associer à nos ingénieurs de talent est une étape importante dans nos efforts pour redéfinir le futur de la mobilité", souligne Mary Barra, citée dans le communiqué.

Les véhicules autonomes, considérés comme l'avenir de l'automobile, suscitent actuellement énormément d'intérêt, tant des constructeurs automobiles ayant pignon sur rue (Ford, Toyota, Mercedes-Benz, Nissan, Volvo...) que de nouveaux arrivants comme Tesla et de nombreux acteurs des secteurs de l'électronique, de l'informatique et des télécoms (Apple, Alphabet, Uber...).

Ford a déjà annoncé qu'il entendait mettre un véhicule autonome, en autopartage, sur les routes dès 2021 alors qu'Uber teste déjà des véhicules similaires dans trois villes américaines.

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