Jürg Hostettler-Cotting nommé nouveau responsable de la succursale Vontobel de Berne

A compter du 1er octobre 2015, Jürg Hostettler-Cotting prendra la direction de la succursale Vontobel de Berne et assurera ainsi la continuité du conseil à la clientèle. Il dispose d'une longue expérience professionnelle et d'un solide réseau dans la région.

Jürg Hostettler (48 ans) prendra la direction de la succursale Vontobel de Berne à compter du 1er octobre 2015. Il succèdera ainsi à Urs Frutig, qui a décidé de relever un nouveau défi externe à la banque. Jürg Hostettler jouit d'une expérience professionnelle de 28 ans auprès de différentes banques et gestionnaires d'actifs en Suisse. Ces dix dernières années, il a œuvré au sein de Swiss & Global Asset Management AG (GAM), dernièrement en tant que responsable Wholesale Suisse. Fort de sa grande expérience de conseil de la clientèle privée et institutionnelle, il garantira la continuité des prestations de service et de conseil de pointe proposées par Vontobel à Berne.

Jean-Pierre Stillhart, responsable Private Banking Suisse de Vontobel, se félicite de ce recrutement: «Je me réjouis que nous ayons réussi à nous assurer, en la personne de Jürg Hostettler, les compétences d'un responsable expérimenté et issu de la région pour notre succursale de Berne». Il a également salué les performances d'Urs Frutig: «Depuis l'ouverture de la succursale Vontobel de Berne il y a cinq ans, Urs Frutig a largement contribué au succès et à la pérennité du site grâce à un engagement de chaque instant et au soutien de son équipe. Nous lui adressons tous nos remerciements ainsi que nos meilleurs vœux pour l'avenir.»

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J.P. Morgan to become seventh issuer on deritrade® Multi Issuer Platform - Further strengthening the position of deritrade® MIP as the leading platform for tailor-made structured products

J.P. Morgan will issue structured products on Vontobel's deritrade® Multi Issuer Platform (deritrade® MIP), further enriching the offering on the leading platform for tailor-made structured products.

With J.P. Morgan joining, the rapid expansion of deritrade® MIP as the leading platform for structured products is continuing. The six issuers already participating - UBS, Deutsche Bank, Morgan Stanley, Société Générale, Vontobel and ZKB - represent more than 70% of the exchange-traded volume of structured products in Switzerland. The combined pricing power of these seven leading providers of structured products on deritrade® MIP creates a compelling client offering for Private Banks and External Asset Managers in Switzerland. This is reflected by the fast growing number of deritrade users on the platform.

deritrade® MIP is a unique platform that brings together the products and prices of the key providers in the market, offering them transparency on a centralized, high-tech platform and ensuring comparability. A simple web-based solution opens up new opportunities for client advisors, who can create tailor-made structured products in a matter of seconds while having a maximum price transparency at the same time.

"Multi Issuer Platforms create value for clients through their ability to customize products and efficiently source prices from a selection of issuers. The automation of the value chain relating to structured products helps further increase efficiency and drive growth." said Nick Mihic, Head of Distribution for Switzerland, Germany and Austria at J.P. Morgan.

"deritrade® MIP is already the leading platform for investors and providers of tailor-made structured products," said Roger Studer, Head of Vontobel Investment Banking, commenting on the new addition. "We have succeeded in establishing an industry standard that addresses core needs such as price transparency and client benefits, while at the same time taking into account the mounting pressure in the financial sector with regard to costs and efficiency," he added.

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Vontobel Asset Management bolsters fixed-income team with top hire

Ludovic Colin has been appointed to Vontobel Asset Management's fixed-income team as portfolio manager and foreign exchange and interest rates macro specialist. This appointment emphasises Vontobel's commitment to expand the 18-billion Swiss-franc boutique by hiring top investment professionals.

Ludovic Colin brings to Vontobel Asset Management over 15 years of investment experience in global markets. In his new role, he assumes responsibility for the management of the Vontobel Fund - Bond Global Aggregate as Deputy Portfolio Manager.

Ludovic joined from Goldman Sachs, London, where as a Cross Asset Macro Specialist, he was responsible for identifying main macro themes, assessing the relative value between the asset classes and identifying the best investment implementation. Prior to that, he worked for Credit Agricole Asset Management, now Amundi, London, as a Foreign Exchange Macro Portfolio Manager, where he was responsible for managing the Absolute Return FX strategy. Ludovic holds a Master's Degree in Finance from the University of Orleans, France and a degree in Economics and Geopolitics from the University of Poitiers, France.

"One of our strategic priorities is to grow our fixed-income offering by adding high-profile investment experts to the team", said Hervé Hanoune, Head of Fixed Income at Vontobel Asset Management. "This is crucial to delivering strong performance over the long-term."

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Grèce ou comment trancher le nœud gordien


Le nœud gordien - enchevêtrement de cordes de la ville de Gordion en Phrygie antique, célèbre pour avoir été tranché par Alexandre le Grand selon la légende - symbolise les problèmes qui paraissent insolubles. La Grèce est actuellement un nœud gordien, car elle confronte la zone euro à une situation apparemment inextricable. Nous pensons qu'un accord sera conclu, sans toutefois que les problèmes à long terme du pays soient résolus.

Cinq ans après la première initiative de sauvetage de la Grèce, le nœud gordien n'a toujours pas été défait et le temps presse, une fois de plus. Le pays d'Europe du Sud n'est qu'à quelques jours d'un défaut de paiement sur sa dette et ses banques, aux prises avec les retraits d'argent massifs des épargnants, ne survivent que grâce aux liquidités d'urgence de la Banque centrale européenne (BCE). Mais alors que dans la légende grecque, Alexandre le Grand s'est servi de son épée, les dirigeants politiques contemporains sont incapables de « trancher le nœud » ou peu enclins à le faire.

Personne ne veut prendre de mesure « irréversible »

Le gouvernement grec actuel a été élu sur la base d'un programme d'austérité incompatible avec la viabilité de la dette, en tout cas aux yeux des créanciers. Le premier ministre grec Alexis Tsipras perdrait sa crédibilité auprès de son parti s'il faisait des concessions trop importantes ou trop rapides aux créanciers. Dans le même temps, il sait sans doute que la majorité des Grecs souhaitent rester dans la zone euro et qu'un abandon chaotique de l'euro infligerait d'énormes difficultés à la population grecque et mettrait son avenir politique personnel en péril. Les créanciers, qu'on surnommait « la troïka » - le Fonds monétaire international (FMI), le Fonds européen de stabilité financière (FESF) et la BCE -, veulent un programme réaliste de réformes crédibles et vérifiables, qui permettrait non seulement de relancer la croissance et de dégager un excédent budgétaire primaire, mais aussi de soutenir la viabilité de la dette. Soulignons que les créanciers ont des objectifs divergents. Le FMI suggère, par exemple, que les créanciers publics de la zone euro, donc le FESF, accordent un allégement de la dette. Cette idée pleine de bon sens économique relève (encore) de l'anathème pour d'autres États membres de la zone euro comme l'Allemagne et des pays périphériques tels que l'Irlande, l'Espagne et le Portugal qui ont mis en œuvre des programmes d'austérité rigoureux au cours des dernières années. La BCE, pour sa part, ne veut pas être perçue comme un décideur « politique » et a déjà accordé des financements d'urgence aux banques grecques (voir le graphique). Mais ce programme appelé Emergency Liquidity Assistance (ELA) est de plus en plus difficile à justifier. Enfin, il y a une dimension politique. Alors que dans certains pays du cœur de la zone euro, on se fait à l'idée d'un « Grexit », la chancelière allemande Angela Merkel s'y oppose franchement par peur des conséquences incalculables éventuels. En outre, ni elle ni le président français François Hollande ne veulent entrer dans l'histoire comme les responsables du démantèlement du symbole d'intégration européenne le plus puissant qui soit depuis la Seconde Guerre mondiale.

Les négociations de dernière minute aboutiront vraisemblablement à un accord. Pour la première fois, la Grèce a présenté des mesures quantifiables pour maîtriser son déficit budgétaire, ouvrant la voie à un compromis qui lui permettrait de payer ce qu'elle doit au FMI et à la BCE. Quoi qu'il en soit, un accord forgé en toute urgence devra surmonter de nombreux obstacles politiques et ne risque guère de résoudre les problèmes à long terme de la Grèce. Pour cela, il faudrait que le parlement grec ait une nouvelle coalition ayant une approche économique différente et que le pays bénéficie d'un allégement de sa dette.

Graphique: L'aide accordée par la BCE aux banques grecques a bondi de près de 50% depuis février (en milliards d'euros)

Sources: Bloomberg, Thomson Reuters Datastream, Vontobel Asset Management

Possibilité de renforcement des positions en actions

Nous n'avons pas modifié notre positionnement malgré les récentes turbulences sur les marchés : nous maintenons une surpondération des actions et une forte sous-pondération de la dette souveraine. Le contexte encore très favorable peut se résumer par une reprise satisfaisante des trois principales puissances économiques mondiales (les États-Unis, la zone euro et le Japon, G3), de bons résultats d'entreprises et des liquidités abondantes. À terme, la politique monétaire américaine et les données macro-économiques pèseront beaucoup plus que la Grèce sur l'évolution des marchés mondiaux.

En définitive, la question clé est de savoir si le pare-feu que la BCE a érigé autour de la crise grecque résistera. La BCE pourrait assumer le rôle de prêteur en dernier ressort grâce aux pouvoirs accrus dont elle dispose depuis que la Cour de justice de l'Union européenne a approuvé ses opérations monétaires sur titres (Outright Monetary Transactions, OMT) - mesures d'urgence visant à stabiliser le système de l'euro par l'achat d'obligations émises par des États membres de la zone euro. Cela devrait réduire le risque de contagion de la périphérie européenne par la Grèce.

L'actualité pourra certes provoquer des pics de volatilité, mais nous sommes disposés à passer outre. Nous pourrions même renforcer nos positions « à forte conviction » lors de corrections boursières liées à la Grèce.



Christophe Bernard

Stratège en chef de Vontobel

+41 (0)58 283 78 44

  • E-mail

Grèce ou comment trancher le nœud gordien


Le nœud gordien - enchevêtrement de cordes de la ville de Gordion en Phrygie antique, célèbre pour avoir été tranché par Alexandre le Grand selon la légende - symbolise les problèmes qui paraissent insolubles. La Grèce est actuellement un nœud gordien, car elle confronte la zone euro à une situation apparemment inextricable. Nous pensons qu'un accord sera conclu, sans toutefois que les problèmes à long terme du pays soient résolus.

Cinq ans après la première initiative de sauvetage de la Grèce, le nœud gordien n'a toujours pas été défait et le temps presse, une fois de plus. Le pays d'Europe du Sud n'est qu'à quelques jours d'un défaut de paiement sur sa dette et ses banques, aux prises avec les retraits d'argent massifs des épargnants, ne survivent que grâce aux liquidités d'urgence de la Banque centrale européenne (BCE). Mais alors que dans la légende grecque, Alexandre le Grand s'est servi de son épée, les dirigeants politiques contemporains sont incapables de « trancher le nœud » ou peu enclins à le faire.

Personne ne veut prendre de mesure « irréversible »

Le gouvernement grec actuel a été élu sur la base d'un programme d'austérité incompatible avec la viabilité de la dette, en tout cas aux yeux des créanciers. Le premier ministre grec Alexis Tsipras perdrait sa crédibilité auprès de son parti s'il faisait des concessions trop importantes ou trop rapides aux créanciers. Dans le même temps, il sait sans doute que la majorité des Grecs souhaitent rester dans la zone euro et qu'un abandon chaotique de l'euro infligerait d'énormes difficultés à la population grecque et mettrait son avenir politique personnel en péril. Les créanciers, qu'on surnommait « la troïka » - le Fonds monétaire international (FMI), le Fonds européen de stabilité financière (FESF) et la BCE -, veulent un programme réaliste de réformes crédibles et vérifiables, qui permettrait non seulement de relancer la croissance et de dégager un excédent budgétaire primaire, mais aussi de soutenir la viabilité de la dette. Soulignons que les créanciers ont des objectifs divergents. Le FMI suggère, par exemple, que les créanciers publics de la zone euro, donc le FESF, accordent un allégement de la dette. Cette idée pleine de bon sens économique relève (encore) de l'anathème pour d'autres États membres de la zone euro comme l'Allemagne et des pays périphériques tels que l'Irlande, l'Espagne et le Portugal qui ont mis en œuvre des programmes d'austérité rigoureux au cours des dernières années. La BCE, pour sa part, ne veut pas être perçue comme un décideur « politique » et a déjà accordé des financements d'urgence aux banques grecques (voir le graphique). Mais ce programme appelé Emergency Liquidity Assistance (ELA) est de plus en plus difficile à justifier. Enfin, il y a une dimension politique. Alors que dans certains pays du cœur de la zone euro, on se fait à l'idée d'un « Grexit », la chancelière allemande Angela Merkel s'y oppose franchement par peur des conséquences incalculables éventuels. En outre, ni elle ni le président français François Hollande ne veulent entrer dans l'histoire comme les responsables du démantèlement du symbole d'intégration européenne le plus puissant qui soit depuis la Seconde Guerre mondiale.

Les négociations de dernière minute aboutiront vraisemblablement à un accord. Pour la première fois, la Grèce a présenté des mesures quantifiables pour maîtriser son déficit budgétaire, ouvrant la voie à un compromis qui lui permettrait de payer ce qu'elle doit au FMI et à la BCE. Quoi qu'il en soit, un accord forgé en toute urgence devra surmonter de nombreux obstacles politiques et ne risque guère de résoudre les problèmes à long terme de la Grèce. Pour cela, il faudrait que le parlement grec ait une nouvelle coalition ayant une approche économique différente et que le pays bénéficie d'un allégement de sa dette.

Graphique: L'aide accordée par la BCE aux banques grecques a bondi de près de 50% depuis février (en milliards d'euros)

Sources: Bloomberg, Thomson Reuters Datastream, Vontobel Asset Management

Possibilité de renforcement des positions en actions

Nous n'avons pas modifié notre positionnement malgré les récentes turbulences sur les marchés : nous maintenons une surpondération des actions et une forte sous-pondération de la dette souveraine. Le contexte encore très favorable peut se résumer par une reprise satisfaisante des trois principales puissances économiques mondiales (les États-Unis, la zone euro et le Japon, G3), de bons résultats d'entreprises et des liquidités abondantes. À terme, la politique monétaire américaine et les données macro-économiques pèseront beaucoup plus que la Grèce sur l'évolution des marchés mondiaux.

En définitive, la question clé est de savoir si le pare-feu que la BCE a érigé autour de la crise grecque résistera. La BCE pourrait assumer le rôle de prêteur en dernier ressort grâce aux pouvoirs accrus dont elle dispose depuis que la Cour de justice de l'Union européenne a approuvé ses opérations monétaires sur titres (Outright Monetary Transactions, OMT) - mesures d'urgence visant à stabiliser le système de l'euro par l'achat d'obligations émises par des États membres de la zone euro. Cela devrait réduire le risque de contagion de la périphérie européenne par la Grèce.

L'actualité pourra certes provoquer des pics de volatilité, mais nous sommes disposés à passer outre. Nous pourrions même renforcer nos positions « à forte conviction » lors de corrections boursières liées à la Grèce.



Christophe Bernard

Stratège en chef de Vontobel

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