"Notre objectif est de faire partie intégrante de l'économie chinoise", a-t-il dit lors d'une conférence de presse à Pékin. "La Chine est une priorité de premier plan."

A fin janvier, le groupe américain comptait 411 magasins en Chine, selon son rapport annuel.

Le numéro un mondial de la distribution subit pourtant, comme ses concurrents, le contre-coup du ralentissement de la croissance de la deuxième économie mondiale : ses ventes en Chine ont diminué de 0,7% sur le trimestre clos fin janvier, et le recul a atteint de 2,3% à périmètre comparable.

Parallèlement à l'ouverture de nouveaux points de vente, Wal-Mart entend fermer des magasins non performants et poursuivre le développement de sa filiale de vente en ligne Yihaodian.com qui, à fin 2014, proposait huit millions de produits contre seulement 18.000 trois ans plus tôt.

Wal-Mart n'a pas chiffré le coût de l'ouverture des 115 magasins entre 2015 et 2017, entre autres à Shanghai, Shenzhen et Wuhan. Mais il a indiqué mercredi qu'il dépenserait plus de 370 millions de yuans (54 millions d'euros) pour rénover cette année une cinquantaine de ses magasins existants.

Scott Price, patron de Wal-Mart en Asie, n'a pas précisé combien de magasins seraient fermés cette année après les 29 qui ont baissé le rideau en 2014. "Il y a effectivement un ralentissement des ventes au détail mais nous avons gagné des parts de marché dans le segment des hypers", a-t-il dit.

(Matthew Miller et Adam Jourdan, Véronique Tison pour le service français)