Washington (awp/afp) - Les régulateurs bancaires américains ont estimé lundi que la banque Wells Fargo avait corrigé de façon appropriée les déficiences de son plan de simulation de faillite exigé par la loi financière Dodd Frank des grandes banques considérées comme systémiques.

Dans un communiqué, la Réserve fédérale (Fed) et l'organisme de garantie des dépôts bancaires (FDIC) ont jugé, qu'en vertu de ses corrections, la banque n'était "plus soumise aux limitations de sa croissance imposées l'année dernière".

Cette nouvelle intervient alors que la 3e banque américaine en terme d'actifs continue de souffrir du scandale des comptes fictifs qui a coûté son poste au Pdg John Stumpf. La banque tient son assemblée générale des actionnaires mardi et certains administrateurs sont sur la sellette.

En décembre 2016, les régulateurs avaient estimé que le testament 2015 de Wells Fargo comportait des déficiences. Ils avaient imposé des restrictions sur sa croissance internationale et celle de ses services non-bancaires.

Les plans de simulation de faillite, mis en place par la loi Dodd-Frank après la crise financière de 2008-2009, visent à prévoir de façon pratique comment une banque ferait face à sa banqueroute sans recevoir de fonds publics.

Ils sont demandés à toutes les banques avec plus de 50 milliards de dollars d'actifs opérant sur le territoire américain ainsi qu'aux compagnies financières non-bancaires qui ont été désignées comme présentant des risques systémiques.

Pour cette année, Wells Fargo devra, comme les autres grands établissements bancaires, soumettre un nouveau plan de faillite en juillet 2017.

afp/rp