Ce nouveau recours, déposé devant la Cour d'arbitrage de la Chambre de commerce internationale (ICC), vise à empêcher Toshiba d'investir dans ce projet baptisé Fab 6, à moins que SanDisk, filiale de WD, n'y soit également autorisé.

Dans un communiqué publié en août, la société américaine affirmait avoir le droit de co-investir dans la nouvelle ligne de production et se disait "déçue" par la décision de Toshiba d'y investir seul.

"Il est regrettable que SandDisk soit contraint de demander un arbitrage exécutoire pour remédier au non-respect par Toshiba de l'accord (de coentreprise) conclu tant par SanDisk que par Toshiba", a déclare WD mercredi dans un nouveau communiqué.

Personne chez Toshiba n'était disponible dans l'immédiat pour commenter ces informations. En août, le groupe avait indiqué qu'il n'était pas parvenu à un accord avec SanDisk en vue d'un investissement commun et qu'il avancerait sans SanDisk.

Mercredi, le groupe japonais a annoncé avoir finalement choisi le consortium emmené par le fonds de capital investissement Bain Capital pour racheter sa division mémoires, aux dépens du consortium soutenu par son associé américain.

Le titre Toshiba a terminé en baisse de 1,59% à la Bourse de Tokyo.

(Stephen Nellis, Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Juliette Rouillon)

Valeurs citées dans l'article : Toshiba Corp, Western Digital