New York (awp/afp) - Les cours du pétrole ont ouvert en légère baisse vendredi à New York, les échanges s'annonçant très réduits pour la dernière séance de l'année sur un marché qui attendait encore un indicateur sur l'offre américaine.

Vers 14H05 GMT, le prix du baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut, perdait 16 cents à 53,61 dollars sur le contrat pour livraison en février au New York Mercantile Exchange (Nymex).

"Il n'y a vraiment pas grand-chose qui puisse faire bouger le marché", a reconnu James Williams, de WTRG Economics.

La semaine a été particulièrement peu animée, puisqu'elle n'aura duré que quatre jours et beaucoup d'investisseurs attendent la nouvelle année pour reprendre leurs opérations.

Seule actualité prévue au calendrier du marché pétrolier, le groupe Baker Hughes publiera à 18H00 GMT son décompte hebdomadaire du nombre de puits en activité aux Etats-Unis, souvent considéré comme un indicateur avancé de la production.

"Si ce décompte continue à augmenter, et il n'y a pas de raison de croire au contraire, cela pourrait un peu mettre les cours sous pression", a prévenu M. Williams.

"A ce niveau de cours, la production américaine risque de repartir dans un mois ou deux", a-t-il précisé.

C'est l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) qui a largement contribué à relancer le marché ces dernières semaines en annonçant deux accords de baisse de la production, l'un en son sein et l'autre avec des pays extérieurs comme la Russie.

"Les investisseurs attendent que l'accord de l'Opep pour limiter la production soit appliqué au début de l'année 2017", a expliqué Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.

"Des doutes planent toujours" sur la bonne mise en oeuvre de ces pactes, a-t-il mis en garde. "La volatilité sur le marché du pétrole pourrait atteindre son paroxysme en 2017 si des complications apparaissent."

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