Londres (awp/afp) - Les cours du pétrole remontaient mercredi à la fin des échanges européens au terme d'une réunion des dirigeants de l'Opep à Alger et après la publication des données du département américain de l'Énergie (DoE) sur les stocks hebdomadaires d'or noir.

Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 46,73 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 76 cents par rapport à la clôture de mardi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance gagnait 55 cents à 45,22 dollars.

Les cours du pétrole finissaient à la hausse en Europe, alors que la réunion des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) s'achevait à Alger.

Si une décision directe pour un gel de la production mondiale semblait avoir été écartée par le refus de l'Iran de limiter sa production nationale moins d'un an après avoir relancé ses exportations, les marchés attendaient des signaux indiquant qu'une action pourrait être engagée lors du sommet officiel de l'Opep fin novembre à Vienne.

L'Arabie Saoudite, premier exportateur mondial, a laissé entendre avant la réunion qu'elle pourrait abaisser sa propre production.

"Mais si l'on se met à la place du ministre saoudien du pétrole, le fait de réduire la production pétrolière et de laisser une part de marché plus importante à l'Iran paraît difficile à défendre auprès de son gouvernement", tempérait Jasper Lawler, analyste pour CMC Markets.

Le marché gardait par ailleurs un oeil sur les chiffres des réserves américaines de pétrole, publiées par le département américain de l'Énergie (DoE).

"Le rapport était sans direction forte, avec une baisse des stocks de brut, mais une hausse des stocks d'essence", notait Jasper Lawler.

Selon le DoE, les réserves de brut ont reculé de 1,9 million de barils la semaine dernière, ceux de produits distillés de 1,9 million de barils tandis que les stocks d'essence ont augmenté de 2 millions barils.

Selon la médiane des prévisions compilées par l'agence Bloomberg News, les analystes attendaient une hausse des stocks de brut de 3 millions de barils, une hausse des stocks d'essence de 500.000 barils et une hausse des produits distillés de 500.000 barils également.

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