New York (awp/afp) - Le pétrole coté à New York s'affichait en légère baisse à l'ouverture mercredi, le marché restant prudent avant le rapport sur les stocks de produits pétroliers aux Etats-Unis.

Vers 13H10 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en octobre, dont c'est le premier jour de cotation, cédait 11 cents et évoluait à 47,72 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

Le département américain de l'Energie (DoE) publiera en cours de séance ses chiffres hebdomadaires sur le niveau des réserves américaines de produits pétroliers.

Pour la semaine achevée le 18 août, les analystes interrogés par Bloomberg prévoient en moyenne un repli des stocks de brut de 3,5 millions de barils, une baisse des stocks d'essence de 1,25 million de barils et pas de changement pour les réserves de produits distillés.

Après la clôture européenne mardi, la fédération professionnelle de l'American Petroleum Institute, qui publie ses propres chiffres, "a fait état d'un recul des réserves de brut de 3,6 millions de barils", ont noté les analystes de Commerzbank.

"Cette nouvelle baisse des réserves est liée à un recul des importations, qui pourrait être dû au fait que les cargaisons venues de pays de l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) se font plus rares. Ceci dit, les réserves de produits pétroliers (essence et autres produits distillés) augmentent, ce qui prouve que les raffineries américaines produisent plus qu'il n'y a de demande", ont-ils détaillé.

Les échanges restent "dans une fourchette limitée car les acteurs du marché s'interrogent sur ce que va décider l'Opep", a par ailleurs relevé Bart Melek de TD Securities.

Le cartel et quelques pays partenaires ont décidé fin 2016 de réduire leurs extractions jusqu'en mars 2018 pour limiter l'offre sur le marché mondial et tenter de redresser les prix du baril.

"Est-ce qu'ils vont décider de poursuivre leur accord au-delà du premier trimestre 2018? On ne sait pas", a noté Bart Melek.

Dans ce contexte, "l'annonce d'une hausse significative des exportations de l'Arabie saoudite, le chef de file de l'Opep, vers la Chine en juillet alimente l'ambiguïté sur la volonté des membres de l'Opep de respecter l'accord", a-t-il ajouté.

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