New York (awp/afp) - Le baril de pétrole new-yorkais s'appréciait à l'ouverture mercredi, soutenu par un regain de spéculations sur une prolongation de l'accord engageant l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) à réduire sa production, en attendant le rapport sur les réserves de brut aux Etats-Unis.

Vers 13H15 GMT, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en octobre, référence américaine du brut, gagnait 57 cents et s'échangeait à 50,05 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

"Les investisseurs ont vraiment pris bonne note de propos du ministère irakien du Pétrole, suggérant une extension et un approfondissement" de l'accord liant l'Opep et d'autres grands producteurs de pétrole, a indiqué John Kilduff d'Again Capital.

Ces pays ont décidé fin 2016 de limiter leurs extractions pour réduire l'offre sur le marché mondial et tenter de redresser les prix du baril. Ils ont pour l'instant prévu de faire courir l'accord jusqu'à mars 2018.

Une réunion de suivi technique est prévue vendredi à Vienne avant une rencontre plus importante de l'Opep fin novembre.

Les propos du responsable irakien ont eu d'autant plus de poids "que jusqu'à présent l'Irak, en ne respectant pas toujours les quotas qui lui étaient alloués, n'est pas vraiment le pays qui a le mieux joué le jeu", a souligné M. Kilduff.

Les investisseurs étaient aussi dans l'attente des chiffres du département américain de l'Énergie (DoE), qui doit publier vers 14H30 GMT un point sur le niveau des réserves de pétrole lors de la semaine achevée le 15 septembre.

Selon un consensus publié par Bloomberg, les analystes s'attendent, selon une prévision médiane, à une hausse de 3,9 millions de barils des stocks de brut, à une baisse de 2,125 millions de barils des réserves d'essence et à un recul de 1,950 million de celles de produits distillés.

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