Londres (awp/afp) - Les cours du pétrole poursuivaient leur hausse jeudi en fin d'échanges européens, les marchés reprenant confiance dans le rééquilibrage du marché mondial après la publication des rapports mensuels de l'Opep et de l'AIE.

Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 55,70 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 54 cents par rapport à la clôture de mercredi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat d'octobre gagnait 88 cents à 50,18 dollars.

En hausse depuis le début de la semaine, le Brent a atteint jeudi son plus haut niveau depuis près de cinq mois à 55,99 dollars vers 14H35 GMT tandis que le WTI évoluait à son plus haut depuis un mois à 50,50 dollars à la même heure.

L'Agence internationale de l'Energie (AIE) a revu mercredi à la hausse ses prévisions de demande mondiale de pétrole, à 97,7 millions de barils par jour, tandis que l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) avait prévu la veille une demande de 96,77 millions de barils par jour.

"Cette révision à la hausse est due à une forte demande au deuxième trimestre, et les prix profitent également d'une baisse de la production des pays de l'Opep ainsi que des autres producteurs", ont détaillé les analystes de JBC Energy.

La production de l'Opep et de ses partenaires, engagés depuis fin 2016 dans un accord de limitation des extractions qui vise à rééquilibrer le marché mondial, est particulièrement scrutée par les analystes.

"Les cours ont également été soutenus par une baisse record des réserves américaines d'essence la semaine dernière. Alors que le Texas et la Floride ont été touchés par des tempêtes dévastatrices, les investisseurs s'attendent désormais à une forte hausse de la demande de ces états pour compenser cette baisse des réserves", a estimé Michael van Dulken, analyste chez Accendo Markets.

Selon les données hebdomadaires du Département américain de l'Energie (DoE) publiées mercredi, les réserves d'essence arrêtées au 8 septembre ont diminué de 8,4 millions de barils, tandis que les stocks de brut ont augmenté de 5,9 millions de barils.

js/acd/az