New York (awp/afp) - Les cours pétroliers ont légèrement monté mercredi, les investisseurs se montrant un peu rassurés par des chiffres hebdomadaires sans mauvaise surprise sur l'état de l'offre aux Etats-Unis.

Le cours du baril de référence (WTI) pour livraison en août, dont c'était le dernier jour de cotation, a gagné 29 cents à 44,94 dollars sur le New York Mercantile Exchange.

Le marché du pétrole a profité "d'un peu de surprise quant à l'ampleur de la baisse des réserves de brut" aux Etats-Unis, a estimé Bart Melek, de TD Securities.

Dans un contexte de préoccupation renouvelée sur le haut niveau de l'offre mondiale, les investisseurs ont semblé soulagés du département américain de l'Energie (DoE) selon laquelle les stocks de brut du pays avaient baissé pour la neuvième semaine de suite.

"Ils ont reculé de 2,3 millions de barils, soit un peu plus que ce à quoi s'attendait le marché", a noté M. Melek.

Néanmoins, certains analystes soulignaient que la baisse des réserves de brut n'était pas si éloignée des prévisions, d'autant que la fédération American Petroleum Institute (API) avait déjà largement préparé les esprits en annonçant la veille dans ses propres estimations un déclin de même ampleur.

"Le rapport d'aujourd'hui sur les stocks a encouragé un rebond des cours, quand bien même la baisse des réserves de brut était relativement semblable aux attentes", a écrit Matt Smith, de ClipperData. "Il est prudent de se rappeler que les stocks de brut restent supérieurs de 55 millions de barils, ou 12%, à leur niveau de la même époque l'an dernier."

Qui plus est, les stocks d'essence ont encore augmenté de près d'un million de barils, au moment où les investisseurs s'inquiètent de ne pas les voir se résorber, comme cela est courant en période estivale.

En revanche, "les stocks de produits distillés", comme le fioul, "ont baissé de 200.000 barils", a remarqué M. Melek, évoquant "une agréable surprise puisque l'on s'attendait dans l'ensemble à une hausse".

Enfin, dernier élément dans ce tableau mitigé, la production américaine a augmenté de façon minime, laissant ouverte la question de savoir si son fort déclin du premier trimestre était en mesure de reprendre ou de s'interrompre.

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