Londres (awp/afp) - Les prix du pétrole se stabilisaient mercredi en cours d'échanges européens, peinant à remonter avant les données hebdomadaires du DoE, qui pourraient confirmer l'envol des réserves d'essence annoncé par l'API, et alors que Donald Trump pourrait doper la production américaine.

Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 52,01 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 9 cents par rapport à la clôture de mardi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance cédait 7 cents à 49,49 dollars.

Mardi, les cours de l'or noir ont atteint leur plus bas niveau en un mois, à 51,30 dollars pour le Brent et à 48,87 dollars pour le WTI.

"L'attention des marchés reste focalisée sur la production américaine, qui devrait être dopée non seulement par la hausse des prix (par rapport à l'année dernière, NDLR) mais également par l'attente d'une baisse de la taxation", ont commenté les analystes de Commerzbank.

Le président américain Donald Trump devrait s'exprimer mercredi pour préciser son projet fiscal, qui devrait passer par une baisse de la taxation des entreprises.

"La plus grande menace pour le marché sont les ordres exécutifs de M. Trump. Certains acteurs tablent sur une autorisation de forage dans les eaux du Pacifique, où de réserves importantes sont disponibles", a par ailleurs relevé Naeem Aslam, analyste chez Think Markets.

Selon l'agence Bloomberg, le président américain pourrait prendre une décision sur le sujet dès vendredi.

"Le DoE (département américain de l'Energie) publiera ses données sur la production américaine en cours de séance. Mais l'attention se portera également sur les réserves d'essence, car selon (la fédération privée de l'American Petroleum Institute,) l'API, elles auraient grimpé de 4,45 millions de barils" sur la semaine achevée vendredi 21 avril.

L'API publie ses données la veille de la parution des données du DoE, ces dernières étant jugées plus exactes par les analystes.

Pour le DoE, les analystes tablent sur une baisse de 1,75 million de baril des réserves de brut, une hausse de 500.000 barils des réserves d'essence, et une baisse de 1 million de barils des réserves de produits distillés, selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.

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