Londres (awp/afp) - Les cours du pétrole se stabilisaient lundi en fin d'échanges européens, alors que l'Arabie saoudite s'est déjà exprimée contre un renouvellement de la limitation de la production de l'Opep au delà du premier semestre 2017.

Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 55,39 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 6 cents par rapport à la clôture de vendredi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de février reculait de 13 cents à 52,24 dollars.

Les cours de l'or noir s'inscrivaient à nouveau en baisse, effaçant la légère hausse enregistrée en début de séance.

"Cette fois-ci, la cause de la baisse est l'Arabie saoudite, qui a affirmé que la limitation de la production n'aurait pas besoin d'être étendue au delà des six premiers mois de l'année", a expliqué Michael Hewson, analyste de CMC Markets.

L'Arabie saoudite, premier exportateur mondial, est en effet le pilier de l'accord conclu par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et par ses partenaires pour limiter leur production et permettre au marché de retrouver l'équilibre.

"A mon avis, il est peu probable qu'on ait besoin de maintenir" la réduction de production au delà de juin, a déclaré le ministre de l'Energie, Khaled al-Faleh, à des journalistes en marge d'un forum sur l'énergie à Abou Dhabi.

Dans ce contexte, le marché n'a pas profité des nouvelles de baisse des extractions provenant de plusieurs producteurs.

"La production du Koweït pourrait reculer de 148.000 barils par jour, soit plus que l'objectif annoncé de 131.000 barils par jour, tandis que la production russe aurait reculé à 11,1 millions de barils par jour depuis le début de l'année, selon des informations de presse", ont énuméré les analystes de PVM.

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