"Nous pensons que les catastrophes naturelles du troisième trimestre déclencheront une amélioration du contexte des prix sur l'ensemble de nos activités", dit le directeur financier George Quinn dans un communiqué.

L'assureur estimait en octobre que les ouragans Harvey, Irma et Maria se traduiraient par des demandes d'indemnisation de l'ordre de 700 millions de dollars au troisième trimestre, montant net de réassurance et avant impôt.

Zurich, comme tout autre assureur, pâtit d'une forte baisse des tarifs et de taux d'intérêt extrêmement bas. Mais les dernières catastrophes naturelles amènent le secteur à envisager une hausse des tarifs des polices.

Le produit brut des primes de l'assurance dommages, son segment d'activité le plus important mais pas forcément le plus rentable, représentait 25,35 milliards de dollars (21,84 milliards d'euros) sur la période janvier-septembre. Hors effets de changes, acquisitions et cessions, ce montant était en baisse de 2%.

Le premier assureur suisse n'a pas de donné de chiffres sur ses résultats proprement dits. Il est à mi-chemin d'un plan de réduction des coûts de 1,5 milliard de dollars par le biais d'une simplification de sa structure et d'une amélioration de sa performance.

Le segment assurance-vie a dégagé un produit des primes brut stagnant de 3,47 milliards de dollars mais qui a augmenté de 1% après ajustement des acquisitions et en monnaie locale.

(Brenna Hughes Neghaiwi, Wilfrid Exbrayat pour le service français)