Les nouvelles négatives se sont succédées sur la situation financière de la Grèce, observe les gérants du fonds Afim Réactif. Autour de 20%, le taux d'intérêt sur les obligations de l'Etat grec à 3 ans indique un risque significatif de défaut. Paradoxalement, cette pression force le Premier ministre Tsipras à accéder aux demandes de réformes de ses partenaires européens. Il lui reste à convaincre le Parlement mais évoquer l'imminence de caisses vides sans aide supplémentaire, donc des salaires et des retraites non versées, pourrait suffire.

L'augmentation de l'enveloppe de refinancement d'urgence de la BCE pour les banques grecques (ELA), est un premier signe positif. Afim Réactif maintient ses positions en obligations italiennes, malgré leur fragilité depuis deux semaines en raison du "risque grec".